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Au
temps ou, quelques milliers d'années plus auparavant, la science
Gandaharienne s'etait tournée toute entiere vers les mutations
controlées, au temps de cette folie ou l'on avait, de maniere irreversible,
rendu gros ce qui etait petit, et petit ce qui etait gros, les animaux
et les vegetaux n'avaient pas ete les seuls a faire les frais des experiences.
Mais rien de ce qui avait ete tenté sur les hommes en matiere de
specialisation poussée (ce qui avait ete le mot d'ordre de l'epoque),
n'avait eu d'heureuses suites. Trops de monstres etaient sortis des cuves
radiantes. Des formes viables, et stables qui avaient fait souche. Tels
etaient les transformés, qui vivaient en tribus, un peu parias,
un peu volontaires exilés, loin en bordure des terrains habités
de Gandahar
Gandahar
contre les hommes machines, Jean pierre Andrevon, pp 37,38
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