Perdide, aux marges du Cosmos

l"le vieux rit(...)

-Pour en revenir à Perdide, reprit-il, c'est un endroit delicieux en comparaison. apres tout, vous n'avez que trois choses à redouter, les fievres, les frelons, les Sarpiles. C'est tout.

-quatre avec les gaz urticant, corrigea Max.

-si tu veux, admit Silbad, mais c'est beaucoup plus au sud, en pays Salag. On y met jamais les pieds à moins d'etre tombé sur la tête!(...) quand j'ai su que Claude s'installait [sur perdide], j'ai dit casse-cou!.(...). Max m'a toujours connu avec cette satannée calotte de feraille(...) Nous etions l'une des dix familles de pionniers lambdiens qui essayaient d'y subsister. Je devrais dire: la derniere car les neuf autres avaient été degoutées

-degoutées par quoi?

-(...)Perdide est extraordinairement fertile(...) vous ne me croirez peut être pas, mais j'ai vu des plants de pomme de terre atteindre la taille d'un chêne en trois mois, avec des tubercules de 50 kilos chacuns. Mise de fond, une patate grosse comme le poing.[Mais] tous les ans: frelons! (...)un frelon met une heure à s'ouvrir un passage dans une plaque de fonte de trois centimètres. Et ils s'agglutinent sur la maison par grappes!(...)

-et votre crâne Silbad(...)?

-c'est vrai(...) il parait que les frelons sont entrés dans ma chambre en crevant un coin du toit...

L'orphelin de perdide, Stefan Wul